blog maclarema - Tag - histoire de l antisémitisme•Défendre à la fois le droit des Israéliens à vivre en sécurité dans leur Etat, et le droit des Palestiniens à disposer de leur propre Etat
•Protester contre les discriminations en Israël et le traitement infligé aux Palestiniens dans les territoires occupés.
•Dénoncer l’antisémitisme en France, exprimé ou dissimulé, dans la société civile comme dans les partis et groupes politiques de droite ou de gauche, parfois sous couvert d’antisionisme.
•Réfléchir sur la part juive de notre identité.2023-11-24T07:29:46+01:00maclaremaurn:md5:98e6057dafc471fc608bae99d139af58DotclearEnseigner la Shoah au collège : entrevue avec un professeur d'histoire-géographieurn:md5:0364fc8f7f8798e977a8d78666dc8bce2015-03-24T10:28:00+00:00maclaremaantisémitisme-racismeshistoire de l antisémitisme<p><img src="http://maclarema.blog.free.fr/public/233373.jpg-r_160_240-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpg" alt="les héritiers" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="les héritiers, mar. 2015" />Rédigé par Reine.<br />
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<strong>Maclarema : Pouvez-vous décrire votre parcours de professeur ?</strong></p>
<p><strong>Professeur</strong> : J’enseigne depuis 14 ans. J’ai passé 9 ans dans un collège difficile du Val d’Oise (95) situé à la périphérie d’une ville-dortoir. En 2011 j’ai pu intégrer l’académie de Paris mais sans poste fixe je suis devenue titulaire remplaçante. Depuis 4 ans j’ai connu des collèges des 18ème et 19ème arrondissements. Depuis septembre je suis dans un collège du 19ème classé ZEP (zone d’éducation prioritaire) dont les élèves, de classes sociales défavorisées, sont nombreux à être issus de l’immigration, récente ou non : Afrique subsaharienne, Afrique du Nord, Chine, Pakistan, Sri Lanka, Europe de l’Est. Le thème que nous évoquons, la Shoah, concerne ma classe de 3ème, composée de 18 élèves agités et faibles avec lesquels le contact est souvent difficile.<br /></p> <p><strong>Maclarema : Sur quel programme vous appuyez-vous pour construire votre cours ?</strong></p>
<p><strong>Professeur</strong> : Le programme de 2008 consacre 30% du temps aux deux guerres mondiales et aux régimes totalitaires du XXème siècle. Le génocide des Juifs et des Tziganes se situe au croisement de deux thématiques : l’idéologie nazie et la guerre dite « d’anéantissement » de 1939-1945. Dans le cadre d’un cours le plus possible dialogué, je me suis servie d’un diaporama de documents écrits ou photographiques et j’ai jalonné la progression de 4 étapes : la Shoah « par balles » et les Einsatzgruppen avec un exemple en Lituanie, la conférence de Wannsee, le ghetto de Varsovie et la révolte d'avril 1943, l’étude du camp d'Auschwitz-Birkenau.</p>
<p>Les années précédentes j’avais montré<em> Nuit et Brouillard</em> de Resnais mais cette année j’en ai abandonné l’idée parce que je trouvais cette classe trop immature. Et, à bien y réfléchir, ce film, malgré toute sa valeur, suscite une émotion trop forte. Il est important de garder une approche plus rationnelle.</p>
<p><strong>Maclarema : Quelles ont été les réactions de vos élèves pendant ces différents moments ?</strong></p>
<p><strong>Professeur</strong> : J’ai ressenti plus d’attention de leur part que d’ordinaire. Ils ont exprimé une certaine émotion surtout devant les photographies et une difficulté à envisager l’horreur de ces faits. Il n’y a eu, en tous cas publiquement, ni indifférence ni allusion douteuse ou violente. En revanche j’ai été surprise par leur ignorance, ils semblaient découvrir ces évènements. Seuls quelques-uns se rappelaient leur cours de CM2. On a parlé des plaques commémoratives apposées sur le mur des écoles, certains sont allés regarder celle de leur ancienne école et m’en ont parlé ensuite. Des questions ont germé comme : « Le racisme d’aujourd’hui est-il le même ? » ou « Peut-on justifier le racisme avec de bons arguments ? »</p>
<p>Si je remonte en arrière, sur 14 ans de cours sur la Shoah, je n’ai que deux mauvais souvenirs : un rire d’élève (qui n’a pas contaminé les autres) pendant la vision de<em> Nuit et Brouillard</em> et une réaction antisémite suite à une étude de caricatures de Juifs faites par les Nazis. Mais là je plaide coupable, la notion de caricature étant, on ne le sait que trop bien depuis, problématique pour des enfants de cet âge (14-15 ans).</p>
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<strong>Maclarema : Justement, à propos de caricatures, comment se sont déroulés les jours qui ont suivi les attentats de janvier ?</strong></p>
<p><strong>Professeur</strong> : Le jeudi 8, les élèves jeunes de 6ème ont exprimé surtout de la peur, craignant que le collège ne soit attaqué. Une classe de 4ème souhaitait ne pas en parler. Ma classe de 3ème est arrivée en mode provocateur : « C’est bon, on en a assez, de parler de ça ». Cinq élèves (les plus frondeurs de la classe en temps normal) refusaient de faire la minute de silence.Finalement, après quelques échanges avec eux, ils sont restés alors qu’ils avaient la possibilité d’aller en permanence. Les 13 autres, pendant l'échange, avaient gardé le silence, ce qui m'a rendue perplexe : hypocrisie, rien à dire, peur des petits caïds de la classe ou au contraire peur de dévoiler leur adhésion à la minute de silence? D'ailleurs l'un de ces silencieux est venu me voir après le cours pour me dire qu'il avait acheté Charlie Hebdo pour le soutenir.</p>
<p>Le lundi 12, après les 3 jours d’attentats, les élèves de 4ème ont voulu parler, et voici ce qui ressort de cet échange : la grande notoriété de Dieudonné via les réseaux sociaux et la notion du « 2 poids, 2 mesures », une adhésion quasi unanime aux théories complotistes en ce qui concerne la traque et l’arrestation des terroristes, le problème des caricatures « qui insultent l’Islam », la classe se déclarant toute entière « non Charlie », le manque terrible d’empathie pour les victimes sauf un qui a dit « qu’on ne peut quand même pas tuer pour des caricatures ».</p>
<p><strong>Maclarema : Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?</strong></p>
<p><strong>Professeur :</strong> Je me demande pourquoi, dans le programme officiel, on emploie le terme de « génocide » et non pas celui de Shoah, alors qu’on nous demande de traiter de la spécificité de ce génocide.</p>
<p>Enfin je veux redire qu’à aucun moment, devant moi, il n’a été fait état de propos ouvertement antisémites. En classe les élèves sont restés respectueux du cadre citoyen de l’école. Mais pas d’angélisme pour autant : ce qui peut se penser ou se dire en-dehors de ce périmètre ne nous parvient pas forcément.<br />
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<strong>Affiche du film <em>Les Héritiers</em>, de Marie-Castille Mention-Shaar (2014)</strong>
__</p>http://maclarema.blog.free.fr/index.php?post/2015/03/24/Enseigner-la-Shoah-au-coll%C3%A8ge-%3A-entrevue-avec-un-professeur-d-histoire-g%C3%A9ographie#comment-formhttp://maclarema.blog.free.fr/index.php?feed/atom/comments/4823490L’antisémitisme à gaucheurn:md5:b8dcde1cbde59e67655ecebfd5b8a45f2014-10-09T23:34:00+01:00maclaremaantisémitisme-racismesgauchehistoire de l antisémitismelivre<p><strong></strong><strong></strong>Rédigé par Claire.</p>
<p><strong>L’antisémitisme à gauche : Histoire d’un paradoxe, de 1830 à nos jours</strong><br />
Michel Dreyfus, La Découverte, 2009. (Une réédition en Poche augmentée d'une postface de l'auteur est parue en 2011)</p>
<p><em>Commentaire</em><em></em><br />
<img src="http://maclarema.blog.free.fr/public/.antisemDreyfus_s.jpg" alt="antisemDreyfus.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="antisemDreyfus.jpg, oct. 2014" />
L'ouvrage, érudit et clair, analyse très finement les rapports complexes de ce qu'il est convenu d'appeler « la gauche » avec la question juive, en relation avec les contextes sociaux, économiques et politiques ; on ne peut en quelques lignes rendre compte de tout l'intérêt de cet ouvrage très dense, les notes qui suivent relèvent seulement quelques jalons des métamorphoses de l'antisémitisme en France, étudié non plus dans les versions véhiculées par la droite où il a toujours prospéré, mais dans les textes publiés à gauche. Ce travail rigoureux, appuyé sur des documents toujours précisément référencés, établit des faits alors que la polémique incite parfois à dire n'importe quoi.<br />
Tout juste peut-on lui reprocher, dans ses analyses de la période la plus récente, à partir de la fin des années 90, de dédouaner un peu rapidement l'extrême gauche, en négligeant des débats et des dérapages qui témoignent de la persistance d'un antisémitisme traditionnel ou instrumentalisé.</p> <p>On peut remarquer aussi que, faute de sources fiables, son travail rend compte essentiellement des positions des dirigeants et ne dit rien des positions ou des propos tenus, « à la base » dans le monde du travail, dans les mouvances de gauche ou d'extrême gauche. On ne peut ignorer, liée au conflit israélo-palestinien, la montée du sentiment d'antisémitisme en France, y compris dans les milieux de gauche.<br /></p>
<p><em>Lecture</em><br /></p>
<p><strong>Le juif banquier et la race juive</strong> <br />
L'ouvrage s'ouvre sur les débuts du socialisme, vers 1830, et on s'étonne d'abord, alors que la révolution française a été la première à attribuer la pleine égalité de droits aux Juifs, de la persistance des préjugés antisémites affichés au 19 ème siècle par les « intellectuels de gauche » de l'époque . Le rejet des Juifs par les penseurs du socialisme utopique n'est plus principalement associé à l'image d'un peuple déicide, tel qu'il est propagé par l 'antijudaïsme chrétien, mais à celle du banquier, incarnation du capitalisme en plein essor, dont Rothschild est le représentant décrié. La haine du Juif est présente chez Fourier, Toussenel, Proudhon, Blanqui et bien d'autres, les Saint-simoniens faisant exception. <br /></p>
<p>A cet antisémitisme économique associant Juif et argent, se superposera à partir des années 1850, une théorie des « races » développée entre autres par Arthur de Gobineau, jetant les bases d'une opposition entre « sémites et aryens ».<br /></p>
<p>Les organisations ouvrières, partis ou syndicats (CGT,, SFIO....) qui se constituent à la fin du 19ème siècle ne se démarquent pas des stéréotypes dominants et leur journaux donnent de nombreux exemples de propos antisémites et xénophobes, dans un contexte de difficultés économiques, de montée du nationalisme et d'afflux de réfugiés.
Alors quelle différence jusque là avec la droite ? A quelques exceptions près, celle par exemple du journaliste antisémite forcené Toussenel, l'antisémitisme « à gauche » ne constitue pas le cœur de la pensée, du programme ou de l'activité politique. Il reste la toile de fond des idées communes dont il ne se démarque pas.<br /></p>
<p><strong>Le tournant de l'affaire Dreyfus</strong><br />
L'affaire Dreyfus, qui éclate en 1894, va secouer les consciences et constituer un tournant décisif dans les rapports entre la gauche et les Juifs. Les socialistes, menés par Jaurès, engagent une réflexion sur la question juive et sur les droits de l'homme. C'est le point de départ d'une solidarité durable des socialistes avec les Juifs, les propos antisémites disparaissent de leurs journaux. A l'extrême gauche cependant, de façon plus marginale, des discours antisémites minoritaires, d'inspiration économique ou raciale, subsistent dans des organisations ouvrières, anarchistes ou pacifistes.<br /></p>
<p>Le début du 20ème siècle est celui d'une irrésistible ascension de l'antisémitisme. Malgré l'engagement patriotique des Juifs dans la première guerre mondiale et leurs efforts assidus d'assimilation, l'antisémitisme reste virulent dans la société française et se manifeste de plus en plus ouvertement à partir de 1933. Jusqu'aux années 30, la SFIO s'en distingue clairement, s'intéresse au sionisme et porte Léon Blum à sa direction. Le PC, plus ambigu, mène contre Blum de violentes attaques non dénuées de thèmes associant Juif et argent.<br /></p>
<p><strong>Le juif traitre, comploteur et fauteur de guerre</strong><br />
La crise économique de 1929, la montée du nazisme et les menaces de guerre font apparaître de nouveaux arguments : A l'image du Juif déicide, banquier capitaliste et de race inférieure s'ajoute celle du Juif fauteur de guerre et bientôt, déjà énoncée par les Protocoles des sages de Sion, celle du Juif cosmopolite tirant les ficelles du monde.<br /></p>
<p>A partir de 1933 ces dernières figures se répandent rapidement à droite où l'antisémitisme se déchaîne, et se diffusent aussi dans toutes les organisations de gauche, appuyées sur des positions pacifistes ou sur la contestation de l'antifascisme (refus d'un front commun avec la bourgeoisie). A la SFIO même, une partie des militants pacifistes prônent de négocier avec Hitler et reprochent aux Juifs de faire obstacle à la paix.<br /></p>
<p>Le PC, fort des nombreux travailleurs juifs ou étrangers intégrés dans ses rangs et, jusque là, plutôt en retrait de ce débat, est pris à contrepied par la signature en 39 du Pacte germano-soviétique. Désormais, il abandonne son cours unitaire antifasciste, reprend ses attaques contre la SFIO et Blum, « étroitement lié au capitalisme monopolistique », pour combattre « la guerre impérialiste », jusqu'à la rupture du Pacte.<br /></p>
<p>Durant cette période l'antisémitisme progresse donc aussi dans toutes les organisations de gauche, privilégiant le rôle « occulte » et « néfaste » des Juifs sur les affaires du monde. Une fraction significative de pacifistes, militants de la SFIO, du PC ou d'organisations anarchistes vont même, après la défaite, rejoindre la Collaboration.<br /></p>
<p><strong>Le tournant de la Résistance</strong> <br />
La Résistance, confrontée aux violentes persécutions antisémites, va interrompre ces dérives et témoigner de la solidarité de la gauche à l'égard des Juifs. Elle constitue un nouveau tournant de ces relations, comme auparavant la Révolution française et l'affaire Dreyfus. De la Libération jusqu'en 1968, malgré le désir de promouvoir l'image d'une France combattante occultant la spécificité du génocide juif, et malgré la prise de conscience tardive de l'étendue des massacres, les manifestations d'antisémitisme ne sont plus que résiduelles chez les socialistes et les communistes.<br /></p>
<p><strong>Le négationnisme</strong> <br />
Durant les décennies 1950-1960, à gauche, c'est essentiellement en marge des grandes organisations ouvrières que certains anarchistes, pacifistes ou soutiens aux objecteurs de conscience, maintiennent des propos assimilant les Juifs aux capitalistes. Une partie de l'extrême gauche va alors constituer un terrain favorable à la négation du génocide juif, d'abord autour de Paul Rassinier, ancien militant de la SFIO revenu de déportation, proche de l'anarchisme, et de Maurice Bardèche, venu de l'extrême droite. Des textes antisémites et négationnistes seront ainsi publiés dans des journaux où Rassinier trouve un écho favorable, comme le Libertaire, la Voie de la paix, la Révolution prolétarienne et l'Ecole émancipée. A partir de 1965, La librairie « La vieille Taupe », animée par des militants d'extrême gauche antistaliniens, révise l'analyse de l'antisémitisme nazi, banalise le génocide juif et soutient les « recherches » de négationnistes tels que Robert Faurisson.<br /></p>
<p><strong>Le conflit Israélo-palestinien</strong> <br />
En 1967, la guerre des Six-jours bouleverse le rapport de la société française, et notamment de l'extrême gauche, avec Israël et avec les Juifs en général qui passent du statut de victimes à celui de vainqueurs. Le sionisme, vu jusque là plutôt comme un mouvement progressiste proche du socialisme, est assimilé au colonialisme et l'extrême gauche s'engage pour les Palestiniens. Dès lors, l'antisionisme recouvrira la dénonciation de la politique d'Israël allié de l'impérialisme américain mais sera aussi le vecteur ou le masque d'un antisémitisme réactivant l'image des juifs dominateurs tirant les ficelles du monde.<br /></p>
<p>Durant les décennies 1980-1990, une minorité de l'extrême gauche se montre peu regardante, voire complaisante, à l'égard de l'antisémitisme et du négationnisme ; c'est le cas de Lutte ouvrière et, de façon marginale, de groupes anarchistes, de militants des Verts et du P.C. Les « rouges-bruns » désignent, à partir de 1992, une frange ouvrant un dialogue avec l'extrême droite. Cette période est aussi marquée par l'itinéraire idéologique chaotique de Roger Garaudy, ancien membre du bureau politique du PC finissant négationniste et dénonciateur du « complot sioniste» : publié d'abord à la Vieille taupe, puis par un éditeur d'extrême droite, Garaudy se convertit à l'Islam et devient choyé par des pays arabes auquel il apporte sa caution intellectuelle.. Le soutien qu'il reçoit de l'abbé Pierre, qui surprend encore davantage, témoigne du profond enracinement des vieux prèjugés antisémites. <br /></p>
<p>A partir des années 2000 et du déclenchement de la deuxième intifada, les actes anti-juifs augmentent de façon sensible. Des intellectuels, comme Pierre-André Taguieff et Alain Finkielkraut, des organisations, comme le CRIF, dénoncent alors une vague d'antisémitisme en France et accusent la gauche de collusion avec des organisations pro-palestiniennes antisémites, négationnistes, visant la destruction de l'Etat d'Israël. Les craintes des juifs devant la recrudescence des agressions sont dans le même temps instrumentalisées au service d'un soutien inconditionnel d'Israël, et la critique de son gouvernement taxée d'antisémitisme.<br /></p>
<p><strong>N'existe-t-il cependant aucun dérapage à gauche ou à l'extrême gauche ?</strong>
Pour Michel Dreyfus, les quelques propos inacceptables formulés à gauche ou à l'extrême gauche sont des manifestations assez marginales et d'inspiration tiers-mondiste qui ne s'inscrivent pas dans l'idéologie de l'islamisme radical. Ils sont le plus souvent récusés par la direction des organisations. L'auteur relativise aussi l'importance des agressions antisémites (l'ouvrage est publié en 2009)<br /></p>
<p><strong>En conclusion</strong>, il est rappelé qu'il n'y a pas d'antisémitisme éternel, mais plutôt des « judéophobies » multiples, en relation avec le contexte des sociétés où elles se manifestent. La gauche, elle aussi plurielle, ne développe pas un antisémitisme qui lui serait spécifique, se contentant généralement de véhiculer les stéréotypes dominants, en particulier celui du Juif « banquier ». Si les propos publics judéophobes sont actuellement limités, rien n'immunise contre une recrudescence de l'antisémitisme à gauche.</p>
<p>Voir aussi cet <a href="http://www.dailymotion.com/video/xqypet_fenetre-sur-un-livre-de-michel-dreyfus-l-antisemitisme-a-gauche-histoire-d-un-paradoxe-de-1830-a-nos_news">entretien vidéo de Michel Dreyfus</a><br /></p>http://maclarema.blog.free.fr/index.php?post/2014/10/09/L%E2%80%99antis%C3%A9mitisme-%C3%A0-gauche#comment-formhttp://maclarema.blog.free.fr/index.php?feed/atom/comments/4808271