Nous n'oublions pas que les Israéliens ont eu leur part de douleur, notamment lors de la grande série d'attentats terroristes meurtriers, entre 1990 et 2000, et que ces faits peuvent expliquer en partie la construction de la barrière de sécurité (ou du mur de séparation selon les points de vue). L'occupation, si elle est lourde à porter pour les Palestiniens, l'est aussi pour les Israéliens sur un plan économique (coût de la sécurité et campagnes de boycott international), sur un plan politique (risque à moyen et long terme d'isolement), enfin sur un plan moral (des voix israéliennes s'élèvent contre l'Occupation, même si elles sont minoritaires, et appellent les Israéliens à moins de cécité).

Nous nous associons à cet ancien des services secrets israéliens qui témoigne sur le site des Combattants pour la paix:
« On ne peut pas régir une autre nation pendant une longue période de temps; une occupation ne peut pas être humanitaire. On ne peut pas être le diable pour d’autres sans laisser ce diable pénétrer nos propres vies. Nous avons besoin de nous libérer de l’occupation peut-être plus que les palestiniens eux-mêmes. Nous ne pouvons pas être « la seule démocratie éclairée au Moyen Orient », quand des gens d’un village qui est à seulement dix minutes de là où j’habite sont privés des droits humains minimaux par mon propre pays, juste à cause de leur origine. » (traduit par Maclarema)