En octobre, le gouvernement suédois a reconnu l’État palestinien.

En Grande Bretagne, la Chambre des communes a voté en faveur de cette reconnaissance, le Parlement espagnol a fait de même le 18 novembre.

En France, à l’initiative de la sénatrice Esther Benbassa et du groupe communiste, une résolution sera soumise au Sénat, le 11 décembre, appelant à la reconnaissance de l’État palestinien sur la base des lignes de 1967, avec Jérusalem comme capitale des deux États ;
l'Assemblée nationale votera, elle, le 28 novembre sur une proposition socialiste « invitant le Gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement définitif du conflit ». Si ces deux votes sont positifs, le gouvernement ne devrait enfin plus pouvoir se soustraire à une reconnaissance officielle de l’État palestinien.

La reconnaissance de l’État de Palestine ne supprime pas la nécessite de négociations directes entre Israël et Palestine. Mais elle devrait, au contraire, y contribuer.

Mardi 2 décembre: l'Assemblée nationale a adopté, par 339 voix contre 151, la proposition de résolution du groupe socialiste demandant au gouvernement français de reconnaître l’État palestinien.
Jeudi 11 décembre: le Sénat a voté la résolution demandant la reconnaissance de l’État de Palestine par la France et « une reprise sans délai » des négociations israélo-palestiniennes. Ce texte, défendu par les socialistes, les écologistes et les communistes, a été adopté par 154 voix contre 146.
Le parlement irlandais a fait de même.